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dermite chevale

Vous vous demandez souvent comment éviter les grattages ou comment les calmer rapidement. Il n'y a pas de recette miracle mais il y a des étapes à respecter et à comprendre pour améliorer l'état du cheval et des ses crins/poils. Chaque cheval étant différent dans son type de peau, dans son comportement, sa race ou ses habitudes de vie, il est important d'identifier less véritables origines des démangeaisons pour pouvoir agir efficacement. 

Les informations ci-après vous permettent d’adapter vos soins en fonction de la pathologie réelle de votre cheval. Lisez attentivement les 4 grands points énoncés ci-après, ils vous éclaireront sur les soins à adopter : 

  1. la saison des grattages, le point essentiel
  2. l'alimentation, cause première
  3. la race : un incontournable
  4. son état psychologique, une clé
  5. les protocoles de soin ou quoi faire en terme de "gestion" quotidienne et point de vue "produits")

1- LA SAISON DES GRATTAGES : LE POINT ESSENTIEL

Si le cheval se gratte spécifiquement à partir du printemps et arrête les démangeaisons à l’automne, vous avez de grande chance d’être dans le cas d’une dermite estivale. Comme son nom l’indique, elle apparait en été (+printemps) et provoque essentiellement des grattages sur la crinière et la queue.

=> La cause première : les piqures d’insectes, notamment les culicoides, les stomox et les simuli., ces petits moucherons et petites mouches hématophages. Les zones d’attaques sont le plus souvent la crinière et la queue, la croupe et la ligne ventrale. Dans ce cas là, la priorité est donc de limiter les attaques avec des produits externes efficaces. Baume Natjely pour la protection des zones sensibles (ventre, oreilles...) et Derfly pour la crinière et la queue (à appliquer sur le haut des crins) et pour les autres zones comme le dos, la croupe ou les membres. 

=> Dans le cas d’un cheval dit « dermiteux », son hyper réactivité cutanée (forts grattages) vient essentiellement d’un déséquilibre interne qui engendre un dysfonctionnement majeur sur la peau et ses réactions.

=> Si le cheval se gratte toute l’année, la dermite dite « estivale » n’est donc plus d’actualité. Nous sommes dans le cas d’une toute autre dermite, qui s’accentue avec l’arrivée des insectes. Là encore, le problème interne est à mettre en avant.

2- L’ALIMENTATION : CAUSE PREMIÈRE

Le déséquilibre interne n’est pas toujours évident à identifier. Des éléments peuvent cependant être mis en avant et apporter une amélioration notable dans les soins au quotidien : 

  • Le foin : sans rentrer dans les détails et selon l’étude scientifique « des facteurs influençant la dermite équine », l’apport quotidien de foin est crucial. Dans la mesure du possible, l’accès permanent au foin est recommandé afin de permettre à l’animal d’alimenter en permanence l’estomac. En effet, le stress gastrique est un des facteurs entrant dans les déséquilibres responsables des grattages cutanés.
  • Les compléments : en trop grosses quantités, ils créent une souffrance hépatique et peuvent également entrainer des lésions gastriques. Il est donc primordial de supplémenter correctement, sans abus, tout en gardant en mémoire que l’activité d’un cheval au quotidien est d’environ 20km par jour. Une ration trop importante n’est donc pas utile si le cheval n’a pas l’activité appropriée. Par ailleurs, il est toujours important de faire la différence entre un cheval musclé et un cheval gras.

3- LA RACE : UN INCONTOURNABLE

Certaines races comme les espagnols, les frisons, les shetlands… sont plus sujettes aux dermites que d’autres, dit-on. Et c’est malheureusement vrai, même si les problèmes de démangeaisons équines touchent toutes les races. Mais il est surtout important de savoir pourquoi et d’adapter l’alimentation en fonction de la race. Par exemple : 

  • L’organise d’un cheval espagnol est programmé pour manger peu, de l’alimentation pauvre. Souvent appelé des « suce-cailloux » ces petits chevaux rustiques ont la particularité d’être très résistants d’un point de vue alimentaire comme climatique. La sur-alimentation de cette race entraine indubitablement un désordre gastrique important et un apport en nutriment excessif par rapport à leurs réels besoins. Le foie, quand il est surchargé, va évacuer le surplus de toxines, notamment par la peau, provoquant inévitablement des grattages.
  • Dans le cas d’un shetland par exemple, la quantité n’est pas autant un problème que la nature des herbes assimilées. Sur les iles shetland, iode, sels marins et lichens sont à l’honneur. Ces petits poneys sont donc programmés pour une alimentation de ce type et non pour des aliments riches en céréales, sucres, amidon et dépourvus d’iode ou de lichens.

4- SON ÉTAT PSYCHOLOGIQUE, UNE CLÉ

Un cheval dermiteux (dermite estivale ou non) le devient souvent suite à un évènement. L’identifier permet d’améliorer considérablement les soins. Voici les 6 principaux : changement alimentaire , changement de lieu de vie, castration, perte d’un congénère, changement de propriétaire, accident ou moment de stress intense. Ces changements, quels qu’ils soient, provoquent chez le cheval un stress important. Certains chevaux le montrent ouvertement, d’autres, plus froids, prennent sur eux et dissimulent leur mal-être. Mais c’est leur estomac qui en fait les frais et est très souvent à l’origine des problèmes cutanés. D'ailleurs, la majorité des dermiteux sont des "gourmands", et pour cause ! plus l'estomac est plein, moins il fait mal. Un traitement anti ulcéreux peut se révéler d’une grande aide tout comme des pansements gastriques mais le foin à volonté est le minimum à fournir. Beaucoup de produits existent sur le marché pour apporter un confort gastrique et réduire l'acidité de l'estomac. 

Dans tous les cas, les problèmes de peau sont un signe extérieur qui devra vous alerter sur le désordre organique et sur l’état des 2 organes clés : l’estomac et le foie.

5 - LE PROTOCOLE

En prévention 

=> Point de vue Produits : 

  • - Derfly™ sur les crins de la crinière et la queue, à 1 cm de la base, 2 fois par semaine.
  • - Derfly™ sur les zones d’attaques d’insectes (épaules, flanc, tête), à l’aide d’un gant 2 fois par semaine (plus si nécessaire)
  • - Natjely™ dans les oreilles (tier haut) extérieur et intérieur, sur le ventre, et entre les cuisses si nécessaires. A renouveler lorsque le baume n’est plus visible.

=> Point de vue Gestion : 

  • Nettoyer au maximum les zones de vie (berceaux des larves d’insectes) et ventiler les au maximum
  • Éviter de sortir les chevaux aux périodes phares des attaques de culicoides, c’est à dire à l’aube et en fin de journée (le vent étant plus faible à ce moment-là et la luminosité basse, deux facteurs stimulant la sortie de ces insectes)
  • En hiver, ne pas suralimenter (perdre un peu d'état est indispensable en cette saison) et en sortie d’hiver, faire un drainage hépatique en cure de 20 jours pour aider l’organisme à éliminer les toxines accumulées avant le printemps. Renouveler en fin d’été, à l’approche de l’automne 
  • Faire contrôler le cheval par un dentiste équin
  • Faire travailler le cheval le plus possible (et adapter les rations comme énoncé précédemment)
  • Assurer une mise à disposition de foin le plus possible et se pencher sur son estomac.

En soin (grattages déclarés) 

  • derfen™ lotion (Original ou clear en fonction du type de peau) à la base des crins, sur les zones grattées. A renouveler lors de la reprise des grattages.
  • derfen™ cream sur les zones sensibles comme le ventre, le poitrail, les membres, les oreilles. A renouveler lorsque la crème n’est plus visible ou lorsque les grattages reprennent
  • Shampoo tea tree : tous les 15 jours pour aérer les pores de la peau et calmer les irritations.
  • Continuer les protections anti-insectes (natjely/derfly) sur les autres zones pour limiter les attaques.
  • Compléments ou soins gastriques.