Mouches : plus nombreuses que l'an dernier ?

Mouches : plus nombreuses que l'an dernier ?

Les mouches, plates, velues, vertes, hématophages... Il en existe de toutes sortes, et chaque année, la population semble doubler. Enquête.

Mouches, taons, tiques : il y a plus d'insectes cette année !

Tous les ans c’est la même histoire. C'est la saison des mouches ! On a l’impression chaque été qu'il y a plus d’insectes que l'été précédent. Nos chevaux, poneys, ânes... sont des cibles privilégiées pour ces envahisseurs saisonniers. Mais certains vivent ces attaques répétées beaucoup moins bien que d’autres...

Beaucoup plus de mouches cette année, vraiment ?

cheval attaqué par une nuée de mouches en été

Prenons l’exemple des mouches. On sait que les mouches se reproduisent et pondent dans des endroits riches en nourriture pour les larves. Elles les choisissent de préférence peu ragoûtants afin de décourager les prédateurs (charognes, excréments, etc…). Les larves fraîchement nées y trouvent nourriture et nutriments pour assurer leur croissance. 

Finalement, pas si étonnant que les écuries les attirent autant. Plans d’eau stagnantes, boxes, fumières, crottins dans les patûres : pour les mouches, c'est Disneyland.

Quelles sont les solutions pour se débarrasser des insectes ? 

Insecticides, raquettes électriques, adoption d’une armée de caméléons… les solutions sont diverses et variées.

Malheureusement, les caméléons vivent assez mal sous nos latitudes. Ils ne constituent donc pas une solution viable sur le long terme... (Et c’est vraiment dommage, si vous voulez notre avis !

C’est probablement la raison pour laquelle ce sont plutôt les produits insecticides qui sont privilégiés depuis de nombreuses années. 

Leur fabrication est très réglementée. Ils sont étudiés pour être à la fois efficaces et avoir un impact le plus négligeable possible sur les organismes vertébrés. 

Si les insecticides sont étudiés pour être efficaces, pourquoi a-t-on toujours l’impression d’être envahis par les insectes ?

Dans la nature, les individus les plus résistants… survivent ! C’est le principe de sélection naturelle.

Par conséquent, lorsque toute la population sensible à un insecticide est décimée, il ne reste plus que la population résistante à ce produit. Cette population résistante va se reproduire. Elle transmet ensuite à la génération suivante le gêne qui lui a permis de survivre à la molécule ou à la formule de l’anti-insectes utilisé.

On crée ainsi des populations entières d’insectes très résistants aux insecticides traditionnels.

En conclusion...

Les insectes ne sont pas plus nombreux chaque année : ils meurent moins ! Et c’est (entre autres choses) cette baisse de la mortalité des insectes qui donne l’impression qu’ils sont plus agressifs, plus voraces, plus nombreux... 

Les chevaux, qui sont une source de nourriture pour eux (que ce soit par le crottin ou directement par leurs fluides corporels comme le sang ou la sueur) représentent des cibles toutes désignées pour les culicoïdes, mouches plates, tiques et autres taons.

Dans certaines régions, non seulement les nouvelles générations d’insectes sont plus résistantes, mais en plus la population de prédateurs naturels (oiseaux, mulots, chauves-souris, plus gros insectes…) n’est pas suffisante pour maintenir un équilibre normal dans l’écosystème.

La prévention et la protection de nos chevaux ne suffit plus à ce qu’ils soient épargnés par les nuées d’insectes. Il devient nécessaire d’entrer dans un protocole de soin plus ou moins intense. 

Que faire s'il est trop tard ?

Pîqures, morsures, grattages (parfois à sang) sont des résultantes courantes des attaques d’insectes. Pour soulager les chevaux et les aider à retrouver une peau en meilleur état, nous avons formulé Derfen Original Cream (le DOC’). Il est adapté à tous les types de peau. Épais, cireux et odorant, il repousse les insectes des zones atteintes, calme les sensations de grattage et répare la peau. Il s’utilise à la demande (lorsque le cheval se gratte ou s’est abîmé) et tient plusieurs jours d’affilée.

Quand la prévention n’a pas suffi, pas de panique. Il reste encore le DOC’ !

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